Quelle agriculture face au climat ?

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Manifeste pour une agriculture basée sur la science et au service de l’humanité.

 

Alors que dans les sociétés occidentales les personnes sont de moins en moins liées au monde agricole, l’agriculture est au coeur des débats de société les plus passionnés.

 

Si nous devons stopper l’usage des énergies fossiles, toutes les sources d’énergies renouvelables doivent être mobilisées. Toutes les actions de sobriété énergétique doivent être promues. L’agriculture à plusieurs rôles à jouer dans ce cadre.

D’abord aujourd’hui l’agriculture est dépendante des énergies fossiles. En premier lieu par la mécanisation. En second lieu par la fertilisation azotée. Un agriculture sobre en énergie devra donc être capable de produire sa fertilisation azotée. Notamment par l’insertion de légumineuses dans les rotations. Et devra aussi être autonome en énergie. La méthanisation est l’une des possibilités d’autonomie énergétique de l’agriculture.
La pyrogazéification (production de syngaz à partir de biomasse ligneuse) en est une autre.

 

De plus, si nous devons, pour la survie de l’humanité prioriser la sortie des énergies fossiles, toutes les alternatives énergétiques devront être mobilisées.

Certes, en prenant en considération les contraintes environnementales et les impacts locaux des pratiques, mais sans occultés l’objectif global.  C’est à dire en raisonnant avec une balance des risques. Cela suppose d’oublier les postures dogmatiques, de part et d’autres !

 

Principe :

  1. Une agriculture qui privilégie avant tout l’action pour le climat, notamment au travers de la réduction des émissions de GES.
  2. Une agriculture qui anticipe le changement climatique, notamment au travers de la gestion des besoins en eau.
  3. Une agriculture qui utilise les connaissances scientifiquement prouvées, et qui écarte ce qui n’est pas prouvé.
  4. Une agriculture qui assure à la fois la sécurité alimentaire  et la production d’énergie.

 

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